歌詞: Charles Trenet. Les Oiseaux De Paris.
Quand tout dort sur la ville et que brille
Cette gueule en or, la lune,
Quand j'etreins du chevet la lumiere,
Que je retrouve la nuit familiere,
Quand je fume la dernier' cigarette,
Que je ferme doucement la fenetre
Et que, dans le sommeil, je me glisse
Pour rever aux plus belles delices...
Les oiseaux de Paris
Me reveillent, la nuit,
Par leurs chants et leurs cris.
Ils font bien plus de bruit
Qu'les autos,
Les oiseaux.
Chaque soir, a minuit,
Dans mon ile Saint-Louis,
Tout le malade les maudit
Mais moi, j'les trouve gentils,
Les oiseaux d'Paris.
Vous croyez peut-etre qu'ils ont entr' eux
D'innocents bavardages.
Non, Mesdames, l'amour, ils ont joyeux.
Ah ! Quel beau tapage.
Je ne dors plus la nuit.
Je m'remue dans mon lit
Et je reve, c'est inoui,
Que je suis un oiseau de Paris.
J'ai quitte Paris pour la province.
Les affaires etaient trop minces.
Je vis loin, tres loin, dans un village.
Je m'occupe de peche et de jardinage.
Ce matin, en ouvrant la fenetre,
C'etait l'hiver tranquille et champetre.
Le soleil cascadait dans les branches
Mais les bois etaient en robe blanche.
Mais helas, la vie est vagabonde.
Un artiste doit courir le monde
Et Berlin, Chicago, capitales
Sont bien loin de ma terre natale.
Ce matin, j'm'eveille en Amerique
Dans dix jours je serai en Afrique
Et je pense avec melancolie
A ma ville qui m'attend, si jolie.
Un oiseau de Paris
Est venu faire son nid
Dans l'hotel ou je suis.
Il fait bien plus de bruit
Qu'les autos,
Cet oiseau.
Chaque soir, je lui dis :
"Si tu vas a Paris,
Dis bonjour aux amis.
Dis bonjour a la Seine,
Au bois d'Vincennes.
Va revoir ma chambre, sous les toits,
Ou l'on voit les etoiles.
Porte a tous de bonnes nouvelles de moi.
Dis-leur : "Il reviendra."
Pose-toi dans le ciel,
En haut d'la Tour Eiffel,
Au printemps qui sourit
Et chante avec tous les oiseaux de Paris."
Cette gueule en or, la lune,
Quand j'etreins du chevet la lumiere,
Que je retrouve la nuit familiere,
Quand je fume la dernier' cigarette,
Que je ferme doucement la fenetre
Et que, dans le sommeil, je me glisse
Pour rever aux plus belles delices...
Les oiseaux de Paris
Me reveillent, la nuit,
Par leurs chants et leurs cris.
Ils font bien plus de bruit
Qu'les autos,
Les oiseaux.
Chaque soir, a minuit,
Dans mon ile Saint-Louis,
Tout le malade les maudit
Mais moi, j'les trouve gentils,
Les oiseaux d'Paris.
Vous croyez peut-etre qu'ils ont entr' eux
D'innocents bavardages.
Non, Mesdames, l'amour, ils ont joyeux.
Ah ! Quel beau tapage.
Je ne dors plus la nuit.
Je m'remue dans mon lit
Et je reve, c'est inoui,
Que je suis un oiseau de Paris.
J'ai quitte Paris pour la province.
Les affaires etaient trop minces.
Je vis loin, tres loin, dans un village.
Je m'occupe de peche et de jardinage.
Ce matin, en ouvrant la fenetre,
C'etait l'hiver tranquille et champetre.
Le soleil cascadait dans les branches
Mais les bois etaient en robe blanche.
Mais helas, la vie est vagabonde.
Un artiste doit courir le monde
Et Berlin, Chicago, capitales
Sont bien loin de ma terre natale.
Ce matin, j'm'eveille en Amerique
Dans dix jours je serai en Afrique
Et je pense avec melancolie
A ma ville qui m'attend, si jolie.
Un oiseau de Paris
Est venu faire son nid
Dans l'hotel ou je suis.
Il fait bien plus de bruit
Qu'les autos,
Cet oiseau.
Chaque soir, je lui dis :
"Si tu vas a Paris,
Dis bonjour aux amis.
Dis bonjour a la Seine,
Au bois d'Vincennes.
Va revoir ma chambre, sous les toits,
Ou l'on voit les etoiles.
Porte a tous de bonnes nouvelles de moi.
Dis-leur : "Il reviendra."
Pose-toi dans le ciel,
En haut d'la Tour Eiffel,
Au printemps qui sourit
Et chante avec tous les oiseaux de Paris."
Trenet, Charles
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