Chez moi les forets se balancent Et les toits grattent le ciel Les eaux des torrents sont violence Et les neiges sont eternelles Chez moi les loups sont
Detourner des rivieres, porter des poids Traverser des mers, je saurais faire Defier des machines, narguer des lois Les foudres divines, ca m?effraie
J'ai compris tous les mots, j'ai bien compris, merci Raisonnable et nouveau, c'est ainsi par ici Que les choses ont change, que les fleurs ont fane Que
Y a tant de murs qui te retiennent Trop d'inaccessibles echelles Dans tes reves et dans tes mots Tu as choisi l'envers a la peine Ailleurs ou d'autres
Y'a pas de voiles aux volets de mes freres Y'a pas d'opale autour de mes doigts Ni cathedrale ou cacher mes prieres Juste un peu d'or autour de ma voix
Quand marcher sans autre but Plus de passe demain fourbu Dans le neant du froid de la rue When walking without any other goal No past tomorrow broken
ca t'arrive sans crier gare Au milieu d'une heure incolore Un geste, une odeur, un regard Qui comme dechire ton decor Tout a coup ce coeur qui t'avait
Juste une priere avant d'obeir A l'ordre des choses et de nos peres Avant de partir Juste une autre vie sauvee de l'oubli Gravee bien mieux que par une
Vole vole petite aile Ma douce, mon hirondelle Va t?en loin, va t?en sereine Qu?ici rien ne te retienne Rejoins le ciel et l?ether Laisse-nous laisse
Les mains serrees, ca c'est facile Fermer les yeux, j'aime plutot ca Genoux plies, pas impossible Se taire un peu, pourquoi pas Mais ma priere, elle
C'est comme une machine a fond de train, Une locomotive qui foncerait sans fin Des coups des secousses, je m'habitue pas Qui conduit, qui pousse ce train
Et j'ecoutais longtemps couler l'eau des fontaines Et j'ecoutais le vent changer infiniment Vagues de quietude et de paix D'aussi loin que je me souvienne
Quand marcher sans autre but Plus de passe demain fourbu Dans le neant du froid de la rue Quand les mots n'existent plus Quand l'esperance oubliee, dissolue