Souvent les nuits d'orage Tu fais des droles de reves Te voila qui te leves Pour courir sur la plage Et c'est tout naturel C'est un pouvoir etrange Qui
On nous prend pour des fous Ce qu'on peut penser de nous On s'en fout On se fout de tout On se fout d'etre malheureux On s'aime encore mieux Quand on
Y a des reves, des promesses, des mirages qui reviennent cent fois Des images et des levres, des visages, on n'est pas de bois Et toutes ces lettres
On n'est rien qu'une image, Man Rien qu'un instantane Un eclair de passage, Man Que tu savais voler Ta vie en filigrane, Man Dans New York et Paris Tes
Elle dit pour se faire une petite place Dans ce monde ou tout se perd ou tout se remplace Se battre sans arret c'est la tasse Moi c'est d'l'amour que
On en a connu des souffrances Et combien de matins heureux Ou des moments sans importance Comme tu veux Comme on a appele la musique En mettant notre
Il y a tant de vagues et de fumee Qu'on arrive plus a distinguer Le blanc du noir Et l'energie du desespoir Le telephone pourra sonner Il n'y aura plus
Enfants de Tambacounda de la Rossina ou d'ailleurs Enfants comme deposes la Sous tous les grands froids Sous les grandes chaleurs Comme etonnes perdus
Comme te dire qui je suis J'ai pas ecrit d'une autobiographie Je viens d'un pays etrange ou les gens s'aiment et se dechirent Et sont capables du meilleur
Y a des armees d'enfants qui prennent les armes Comme des lions blesses perdus dans la savane Ces danses de petites filles Devant la terre qui tremble