C'est un grand terrain de nulle part Avec de belles poignees d'argent La lunette d'un microscope Et tous ces petits etres qui courent Car chacun vaque
Ici a Sfax Ici a Sfax Hier a Sousse Hier a Sousse Demain Paris Demain Paris Aucun cadran n'affiche la meme heure Aucun amant ne livre la meme humeur
Il voyage en solitaire Et nul ne l'oblige a se taire Il chante la terre Il chante la terre Et c'est une vie sans mystere Qui se passe de commentaire
Je tuerai la pianiste Pour ce qu'elle a fait de moi Chaque jour de ma vie Chaque semaine, chaque mois Et je mordrai sa joue Qui un jour fut a moi Sur
Je t'ai manque Pourquoi tu me visais ? Tous nos echanges Coulaient de source Tous nos melanges Cotes en Bourse Tout est brutal Botte en touche Tout
J'ai des doutes sur le changement d'heure, en ete J'ai des doutes sur qui coule les bateaux, qui jette les paves Des reserves quant a la question d'angle
on se regardait a peine C'est a peine si l'on se penchait Aujourd'hui nos regards sont suspendus Nous residents de la republique Ou le rose a des reflets de bleu
On dirait qu'on sait lire sur les levres et que l'on tient tout les deux sur un trapeze. On dirait que sans les poings on est toujours aussi balezes
Suzanne t'emmene ecouter les sirenes Elle te prend par la main Pour passer une nuit sans fin Tu sais qu'elle est a moitie folle C'est pourquoi tu veux
Mon ange je t'ai hai je t'ai laisse aimer d'autres que moi Un peu plus loin qu'ici Mon ange je t'ai trahi tant de nuits alite que mon coeur a cesse de
La un dard venimeux La un socle trompeur Plus loin Une souche a demi-trempee Dans un liquide saumatre Plein de decoctions D?acide? Qui vous rongerait