A Ostende j'aime Gibraltar Ses rochers qui s'ingenient A me faire du plat A Ostende Je tire au stand Je gagne des otaries La mer se retire Cache ses
A perte de vue Des lacs geles Qu'un jour j'ai jure d'enjamber A perte de vue Des defiles Des filles a lever Des defis a relever Des prix decernes dans
Apres d'apres hostilites Tu me prenais la main et tu m'emmenais Sur le mont Valerien me faire voir Les galaxies Me faire ecouter Les cometes Tu me disais
J'ai beau me creuser M'inoculer du sucre candi Du serum physiologique J'ai mauvaise mine Les danses d'ici Se differencient Des danses du ventre Mouillent
J'ai longtemps contemple Tibias, perones Au ras des rez-de-chaussee Ces cites immenses Ou je ne rutilais pas J'arpentais des tapis de braise Je suis
Je sais plus ou tu m'as range Ou tu m'as mis Ou tu me situes Le lit ou j'etais cense revasser Je n'y suis plus De la cave au grenieer J'ai tout retourne
D'heure en heure L'apiculteur se meurt Il a eu son heure Il a fait son beurre Api apiculteur D'heure en heure L'apiculteur effleure La fin du labeur
J'passe pour une caravane Pour un chien qui n'en demord pas Le labyrinthe Conduit l'homme habile A des etreintes Loin du reconfort J'passe de sas en
Ma petite entreprise Connait pas la crise Epanouie elle exhibe Des tresors satines Dores a souhait J'ordonne une expertise Mais la verite m'epuise Inlassablement
Que n'ai-je appris la luge Que n'ai-je appris a skier Sans me soucier du deluge De la texture des glaciers Que n'ai-je glisse Que n'ai-je fondu Sur ton
Un ane plane Autour des tours de Notre-Dame Un ane clame son existence Avant qu'elle ne se fane Jette du riz Sur le parvis Blanchit les gargouilles