Est-ce la main de Dieu, Est-ce la main de Diable Qui a tisse le ciel De ce beau matin-la, Lui plantant dans le c?ur Un morceau de soleil Qui se brise
Vous ne m'avez pas quittee Le jour ou vous etes partie. Vous etes a mes cotes Depuis que vous etes partie Et pas un jour ne se passe, Pas une heure,
J'ai eu tort, je suis revenue dans cette ville loin perdue ou j'avais passe mon enfance. J'ai eu tort, j'ai voulu revoir le coteau ou glissaient le soir
Je recois, a l'instant ou je rentre chez moi Votre missive bleue, Madame. Vingt fois je la relis, et mes yeux n'y croient pas. Pourtant, c'est ecrit
Pour toi soudain le gris du ciel n'est plus si gris, pour toi soudain le poids des jours n'est plus si lourd. Voila que sans savoir pourquoi soudain
Dites-le-moi du bout des levres. Moi, je l'entends du bout du c?ur. Moins fort, calmez donc cette fievre. Oui, j'ecoute. Oh, dites-le-moi doucement.
Si la photo est bonne, Juste en deuxieme colonne, Y a le voyou du jour, Qui a une petite gueule d'amour, Dans la rubrique du vice, Y a l'assassin de
Tu me fais des nuits et des jours Et des jours et des nuits d'amour. Toi, je le sais, tu pourrais meme M'ensoleiller sous la pluie meme. Avant toi, d
A voir tant de gens qui dorment et s'endorment a la nuit, Je finirai, c'est fatal, par pouvoir m'endormir aussi. A voir tant d'yeux qui se ferment, couches
Je te telephone Pres du metro Rome. Paris, sous la pluie Me lasse et m'ennuie. La Seine est plus grise Que la Tamise. Ce ciel de brouillard Me fout le
Y aura du monde a l'enterrement, Si l'on en croit les apparences. S'ils viennent tous a l'enterrement, Ceux que je trouve, avec outrance, Couches, la
Je l'ai trouvee devant ma porte, Un soir, que je rentrais chez moi. Partout, elle me fait escorte. Elle est revenue, elle est la, La renifleuse des amours
Chaque fois qu'on parle d'amour, C'est avec "jamais" et "toujours", "Viens, viens, je te fais le serment Qu'avant toi, y avait pas d'avant, Y avait pas
Il venait, je ne sais, D'ici, la-bas, de n'importe ou, de nulle part, Et d'ailleurs, on s'en fout, Nous, on l'avait appele l'homme en habit rouge, De
et je me suis enfuie, Sous des ciels plus legers, pays de paradis, Oh, que j'aurais voulu vous ramener ce soir, Des mers en furie, des musiques barbares
A mourir pour mourir Je choisis l'age tendre Et partir pour partir Je ne veux pas attendre Je ne veux pas attendre J'aime mieux m'en aller Du temps
Dans les paniers d'osier de la salle des ventes Une gloire dechue des folles annees trente Avait mis aux encheres, parmi quelques brocantes Un vieux
Ils marchent le regard fier, Mes hommes, Moi devant, et eux derriere, Mes hommes Et si j'allonge le pas, Ils me suivent pas a pas. Je leur echappe pas