aime travailler Tout en regardant vivre mes objets familiers, Je jouais, jouais Pendant que, sur mon mur, dansait la Loie Fuller, Sous l'?il enamoure et l
Toi, au bout de ma vie, Au bout de mes nuits, Quand tout est fini, Toi, que viens-tu chercher, A l'heure ou mes lampions S'eteignent, S'eteignent ?
dans les rues ? Ou va-t-elle Dans la nuit brouillard ou souffle un hiver glace, Que fait-elle ? Cachee par un grand foulard de soie, A peine si l'on apercoit
plus rien Que la musique, Cette musique, Ces quelques notes, Ce trois fois rien Que je t'avais fait, ce soir-la. Tu disais "Ma musique". Tu verras ta musique A l
, Et j'ai le desespoir, Legere, si legere, j'allais court vetue, Je faisais mon affaire du premier venu, Et c'etait le repos, l'heure de nonchalance, A
, L'eclat de ses vingt ans ? Est-ce Dieu, est-ce Diable Ou les deux a la fois Qui, un jour, s'unissant, Ont fait ce printemps-la ? Est-ce l'un, est-ce l
vont s'en vont aller Pour toujours et a tout jamais Au jardin du silence Sous leur froide maison de marbre Dans les grandes allees sans arbre, Je pense a
Y a un arbre, je m'y colle, Dans le petit bois de Saint-Amand, Je t'attrape, tu t'y colles, Je me cache, a toi maintenant, Y a un arbre, pigeon vole
vendre Les tresors fabuleux d'un passe qui n'est plus Dans ce vieux lit casse, en bois de palissandre Que d'ombres enlacees, ont reve a s'attendre Les
parades, L'?il dans tes yeux de jade, La-bas, a Marienbad, Avec tes yeux de jade, Nous danserons encore, La-bas, a Marienbad, La-bas, a Marienbad, Mais
nom du Pere, du Fils et puis du Saint-Esprit, Si apres l'heure, c'est plus l'heure, avant, ce ne l'est pas non plus, Ce n'est pas l'heure en tout cas,
au clair de la lune. Avec ta gueule de Jesus, Tu es venu, oh bien venu Et tu m'as griffee, en douceur, La, juste a la pointe du c?ur, A la pointe du
couchee sous l'arbre et c'etaient les memes odeurs. Et j'ai laisse couler mes pleurs, mes pleurs. J'ai mis mon dos nu a l'ecorce, l'arbre m'a redonne
frissonnantes. Aussi folle que l'aube, aussi belle que l'ombre, Dans cette maison-la, j'ai installe ma chambre. Ma chambre est une eglise ou je suis, a
Il automne, a pas furtifs, Il automne a pas feutres, Il automne a pas craquants Sous un ciel pourpre et dore. Sur les jardins denudes Se refletent. en
Les rires de l'enfance ! Pour qui, comment, quand et combien ? Contre qui ? Comment et combien ? A en perdre le gout de vivre, Le gout de l'eau, le gout
A mourir pour mourir Je choisis l'age tendre Et partir pour partir Je ne veux pas attendre Je ne veux pas attendre J'aime mieux m'en aller Du temps
escorte. La raison est venue, j'ai demande qu'elle sorte. Qu'on ne decide pas de mes joies, de mes larmes. A chacun son soleil, et a chacun ses drames