Coline, oh ma douce, J'entends ton rire dans mes reves. Sur la pierre, il y aura mousse Sans que ta voix en moi ne s'acheve. Coline, douce douce, Devenue
Je vais vous raconter Une histoire arrivee A Nana et Julot Gueule d'Acier Pour vous raconter ca Il fallait une java J'en ai fait une bath ecoutez-la
Reveuses de parloir, De cellules en couloirs, De courage en espoir, De rage en desespoir, Reveuses de parloir, Dans votre vie placard, Sans ciel, Sans
Aeroport Du bout du monde. Fin de tournee. Avion retard. Long, ce depart. J'suis excedee. Dans salle d'attente, Mal sur sa chaise, Drole de p'tite fille
Pour qui, comment quand et pourquoi ? Contre qui ? Comment ? Contre quoi ? C'en est assez de vos violences. D'ou venez-vous ? Ou allez-vous ? Qui etes
violets de Gauguin. Il pleut. Les Marquises sont devenues grises. Le Zephir est un vent du Nord, Ce matin-la, Sur l'ile qui sommeille encore. Il a du s'etonner, Gauguin
Comme le vent mouvant, Venus Du Nord au Sud, Comme le vent mouvant, Venus De l'Est en Ouest, Franchissant les torrents, Les coteaux, Les rivieres, Franchissant
Dans les paniers d'osier de la salle des ventes Une gloire dechue des folles annees trente Avait mis aux encheres, parmi quelques brocantes Un vieux
Si s'Aimer d'Amour, C'est mourir d'Aimer, Sont mourus d'Amour, Sida Sidannes, Les Damnes d'Amour, A mourir d'Aimer, Ils sont morts d'Amour, D'Amour Sidanne
Vingt kilometres avant la frontiere, j'avais tant marche, Je n'en pouvais plus. Je ne ramenais que la poussiere, collant a mes bottes Aux semelles usees
Sur le grand bassin du chateau de l'idole, Un grand cygne noir portant rubis au col, Dessinait sur l'eau de folles arabesques, Les gargouilles pleuraient
O mes theatres, O mes silences, Mes paradis et mes enfers, Mes tenebres et ma transparence, O mes etes, O mes hivers, O mes velours, O mes amours, O
Il venait, je ne sais, D'ici, la-bas, de n'importe ou, de nulle part, Et d'ailleurs, on s'en fout, Nous, on l'avait appele l'homme en habit rouge, De
A mourir pour mourir Je choisis l'age tendre Et partir pour partir Je ne veux pas attendre Je ne veux pas attendre J'aime mieux m'en aller Du temps
Qu'on ne touche jamais aux folies, aux orages Qui, chez moi, naissent et meurent entre passion et rage Et que mes grands delires me fassent toujours
et je me suis enfuie, Sous des ciels plus legers, pays de paradis, Oh, que j'aurais voulu vous ramener ce soir, Des mers en furie, des musiques barbares
Il pleut, Il pleut, Sur les jardins alanguis, Sur les roses de la nuit, Il pleut des larmes de pluie, Il pleut, Et j'entends le clapotis, Du bassin qui
Ca ne previent pas quand ca arrive Ca vient de loin Ca c'est promene de rive en rive La gueule en coin Et puis un matin, au reveil C'est presque rien