Comme un enfant devant la voie lactee, Quand il croit encore au Pere Noel, Je regarde la premiere nuit d?ete Et ce feu d?artifices etincelle. Et
{Refrain:} Des souliers noirs, une jupe en laine Je ne dors plus, tu sais, je veille Sur son sommeil Et tout ce qui la blesse me tue Je ne vis plus,
Je ne suis pas rentre Pas rentre de la nuit Pas rentre de l'ennui J'ai marche dans la ville La grande brasserie Ou les couteaux resonnent Qui es-tu qui
Le juge est parti fumer sa blonde hors du palais Sur les marches, il se dit qu'il est bien laid Ce coupable d'avoir eclabousse d'essence Celle qui lui
Elle avait de grands yeux noirs Et l'air d'une poupee en cire Des bottines en faux lezard Et des saphirs Je l'ai suivie du regard J'etais frais comme
Vetu d'un rayon d' soleil Qu'un coton blanc, par instants voile Comme un pinceau sur la toile Rien que l'air vous fait fremir Il etait un p'tit navire
Sur le pave noir de la rue Blanche Un sursis Un dernier regard Une derniere tranche De vie Sous les reverberes d'une rue qui penche, un oubli Un dernier
je voudrais une vie qui tremble , une vie pleine de nuits blanches, une de ces vies qu'on oublie pas, une vie en habits du dimanche, je voudrais une vie
Sur un trottoir ensoleille et fleuri de megots mouilles Leurs pas vibrants scandent l'empreinte d'une sambas sucree de plaintes. Et sur les facades blanchies
Marie-Louise a sa guise glisse son bas bleu sur sa cuisse lisse, Sur le lit un gros chien dors et reve qu?il devient fort, Dans la chambre un parfum plane
Qu'est-ce qu'on pourra bien dire de moi Quand j'm'en irai les pieds devant Quand j'aurais fais mon tps d'ici bas Quand il me faudra rendre tous mes soupirs
{Refrain:} Elle n'est pas donnee a tout le monde La chance de s'aimer pour la vie 10 ans 10 mois 10 secondes Et nous voici A plonger dans les eaux troubles
Docteur je ne m'explique pas Les symptomes que voila Je suis pris par une douceur Qui ne me ressemble pas Docteur, il me faut vous dire Que l'on
Quand elle aime elle aime aux larmes mais c'est d'une violence En silence elle prend les armes Souvent contre elle-meme Quand elle aime elle aime aux
Toi qui mets sans crier gare Ma vie dans un tel etat Meme le train entrant en gare De La Ciotat Ne ferait pas fuir mes amis Tu es pire qu'un tsunami Pire
On va se batir des bateaux Des caravelles, des avisos Debaucher tous les capitaines, meme Nemo On va leur donner tous les noms De nos amours, de nos
Elle a des yeux comme une ville en flammes La voix des violons de Boheme Ses cheveux d'algues et de fleurs qui se fanent Inondent son chale de laine