Dans l'eternite de l'instant C'est ce coeur souleve Qui prodigue au firmament Ses quatres voluptes Et de leurs ailleurs extatiques Retentissent les choeurs
O combien j'aimerais, chaque seconde Etre foutu de me depasser Toucher du bout des sens, le bout des mondes Qui, c'est sur, abondent en tresors caches
Tu n'es pas de celles qui s'enivrent En revassant sous les demi-lunes Il y a au coeur comme des crevasses Que meme l'amour en est degueulasse Tu n'es
La mort sifflera trois fois Par les trois orifices De ce jardin qui est le tien Le jardin des delices La mort sifflera trois fois Comme le vent dans
Dans la criniere des filles Il y a des trains qui deraillent Tu y cherches un tresor Tu y trouves un mystere Tu ne crains plus la mort Comme tu ne crains
Tu ne perds rien pour attendre Je t?aime et te garde Ainsi que ton tresor enfoui Et si les larmes coulent de source C?est qu?elles la prennent Au confin
J'mate mes chaussures Je n'ai pas fiere allure Des chiens enrages Fanfares d'alcool pour tout trasher Tu sniffes la glu Et te disperses a perte de vue
PParc'que l'amour est enfant de Boheme et que si tu ne m'aimes pas, moi je t'aime C'est comme l'eau de nos benitiers aux fronts des creve-la-faim On