Rose, comme la fleur du desert dont rien n'entame la corolle de pierre, pas meme les vents de sable... Ton regard : un degrade de gris. ou le brouillard
Quand la chair a la neige s'unit pas d'anneau d'or comme a Venise : un uniforme perle de larmes que la brume insidieuse delave... Un pur sang rebelle
de Pierrot Lunaire. Mais quand la musique s'arrete, s'eteignent les feux de la fete, dehors une rumeur se propage : une nouvelle eglise est en marche.
Il leve l'ancre... Gonflent ses voiles : un nouveau depart. SI tu l'attends il te reviendra. Quelqu'un, quelque part, te tend les bras. Une jeune geisha
pousse, un jour, a grimper au mat de hune de la nef des fous amants malgre tout; mais tu t'endors deja, te detournes de moi et dans l'ombre, la peur d'une trahison
Leurs levres closes n'osent fremir car le plus doux soupir risquerait de trahir leur timide presence. Alors, sans hate, ils avancent en se drapant de
un court instant une etoile de mer en argent. Dans les jeux de lumieres elle se voile. Dans les jeux de lumieres se devoile. Dans les jeux de lumieres
Des mots trop bavards comme des cheques en blanc, ou alors langue de bois que je donne a mon chat. J'epellerai les lettres de ton abecedaire, a coup
Ses yeux quand elle s'eveille sont bleu vermeil, et le soir quand elle s'endort... Des paillettes d'or. Toutes les etoiles filent entre ses bras s'etiolent
Une histoire commence, une autre s'acheve... Mais les chiens errants pleurent toujours leur laisse... Parfois les eaux du fleuve peuvent devenir claires